des-yeux-plein-les-etoiles

Si c'était à refaire, je le danserais.

Vendredi 7 mai 2010 à 19:46

 Il y a toujours une hésitation. Avant de commencer quelque chose on ne sait jamais par quoi commencer. Un doute à chaque nouveau départ. Je commence par la garniture ou par la pâte. Je commence par lui dire la vérité ou j'attends. On ne sait pas. Et au final on commence malgré tout, même si on commence par le mauvais bout. Alors je commence, sans savoir où je vais. Je prends un bout, celui de ne pas savoir comment commencer et on verra où ça nous mène. Alors bienvenue dans le début d'un commencement. Un peu flou tout cela pour un début. J'ai du commencer par le mauvais bout. 

Jeudi 13 mai 2010 à 19:15

 C'est drôle ce sentiment. Cette sensation de n'avoir le temps de rien faute de temps. De ne plus prendre le temps à rien. De courir partout, de revenir, de repartir. Les cours, les partiels, les révisions, les amis, l'homme, les aller-retour amoureux-fac-maison /  fac-maison-amoureux. Les pauses ressemblent à des erreurs. Je ne fais rien là ? Ca sonne comme une fausse note.  Ne rien faire nous rend coupables. Seul le sommeil devient moment de répits. On n'en perd la tête. Mais on se dit que c'est la vie. Que c'est la fac. Que c'est comme ça. 


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Puis, soudain comme un éclair dans un ciel d'été, plus rien. Plus de cours, plus de révisions, plus d'aller retour fac-maison. Il ne reste plus que les amis, l'amoureux et la maison. Cela s'appelle vacances ! Les journées ressemblent alors à des boites vides que l'on peut remplir de toutes les choses que l'on aime. Les grasses-matinées, les petits déjeuners sur une terrasse ensoleillée, les sorties de dernières minutes, les bains du soir, la lecture de ces livres que l'on a empiler tout au long de l'année sur le coin du bureau, en se disant "ça sera pour plus tard". 
Maintenant, c'est la vraie vie, c'est les vacances et c'est très bien comme ça. 

Samedi 22 mai 2010 à 18:12

La course. La vie. Puis, la pause. Ne plus penser, et marcher. Juste marcher. Tout droit, sans direction. Suivre les gens. Puis d'autres. Surtout ne pas penser. Puis courir. Juste courir. Courir encore. La poitrine compressée. Le souffle pris. Ne plus voir le paysage. Courir pour oublier. Courir pour ne plus se rappeler. S'arrêter. Ne pas penser. Surtout s'arrêter. Regarder autour de soi. Voir que rien n'a changer. Tout est pareil. Les gens continuent à marcher. Tout droit. Reprendre sa route. Ne pas se retourner puisqu'il est interdit d'oublier. Marcher. Puis sourire enfin. Le soleil en horizon. Ou un mirage. Je préfère croire au soleil. 

Samedi 22 mai 2010 à 18:16

 Ecrire c'est comme danser. C'est mettre son coeur à côté, un peu plus loin et écouter ce qu'il a à dire. 


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Samedi 22 mai 2010 à 18:24

 Dans le train pour rentrer à Paris, après un séjour doux comme un chocolat chaud un soir d'hiver, je regarde le ciel. La seule chose qui me vient : si on me demandait de colorier quelque chose pour représenter tout l'amour que j'ai pour lui en moi. Je choisirais de colorier le ciel. Et encore, je suis sûre que je déborderai sur les côtés. 
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