des-yeux-plein-les-etoiles - Si c'était à refaire, je le danserais.Travaux en cours : attention à la peinture.Cowbloghttp://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.frThu, 09 Dec 2010 12:01:51 +0100180l'été sous la neigeThu, 09 Dec 2010 12:01:00 +0100Thu, 09 Dec 2010 12:01:00 +0100http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/l-ete-sous-la-neige-3067516.htmlpitcha Ca me donne envie de faire mille choses avec lui. Ca me donne envie d'être belle et de danser. 
La neige et l'été, ça a le même effet : ça colore la vie. ]]>
le 9 novembre 2010Tue, 09 Nov 2010 16:01:00 +0100Tue, 09 Nov 2010 16:01:00 +0100http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/le-9-novembre-2010-3057040.htmlpitcha Ces soirées, c'est toujours les mêmes. On parle des mêmes choses que les fois d'avant, mais on les réinvente. C'est comme si on les découvrait encore une fois. On rigole pour les mêmes choses, mais on ne s'en rend pas compte. On est juste heureux d'être ensemble. On ne s'ennuie pas. On est tous ensemble. Il y a toujours une blague qui revient sans cesse. Elle ponctue la soirée, elle fait sortir les rires à intervalles réguliers. Puis, il y a le moment où on allume la télé. C'est pas qu'on n'a plus rien a se dire, c'est qu'on a nos petits plaisirs aussi. Ces petits plaisirs c'est de regarder les clips et de critiquer. Si on aime la chanson, il y en a toujours qui vont râler pour pas qu'on parle. Mais sinon, on critique, la danse, les paroles. Moi ce que je préfère c'est quand on regarde les vieux clips. Là, c'est le plus drôle. C'est la où on rigole le plus. On critique les couleurs, on critique les chorégraphies et puis il y en a toujours un qui se met à imiter le chanteur ou qui trouve le mot qui fera rire tout le monde. Et là c'est encore plus drôle. 

Dans ces soirées, même si tout se ressemble d'une semaine à l'autre, au final ce n'est jamais pareil. Les lieux et les personnes sont identiques mais le plaisir de se retrouver est toujours renouvelé. Les amis, c'est ainsi. 
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mami - fiqueThu, 04 Nov 2010 19:32:00 +0100Thu, 04 Nov 2010 19:32:00 +0100http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/mami-fique-3055627.htmlpitcha Il y a des jours où les dents ne veulent pas se montrer aux autres. Il s'agit de jours sans sourire. Des journées comme ça, où l'on boude. A personne en particulier. C'est à la vie que l'on fait la grimace. On ressemble à un enfant capricieux qui ne sait pas ce qu'il veut ,mais qui sait ce qu'il ne veut pas. 
Moi ces jours là, j'appelle ma mamie. Ma mamie, elle ressemble à un petit bijoux en or. Quelque chose de tellement précieux, qu'on ne veut jamais le sortir pour l'abîmer. Ma mamie, je la préserve de tous les maux de la vie. Mais la vie s'impose, plus forte, plus grande, parfois et abîme mon petit bijoux en or. Elle se relève toujours. C'est costaud l'or. 
Ces jours boudeurs, je l'appelle et je lui raconte mes bouderies. Et là, ma mamie, je l'a soupçonne d'avoir des pouvoirs de super-mamie. Elle dit toujours la phrase qui va redonner aux dents l'envie de se montrer aux autres. Les sourires reviennent. Ils ont oublié pourquoi ils boudaient. Ils pensent à ma mamie, à ce qu'elle a dit et ils sont contents, les sourires. Ils sont là. 

Ma mamie, c'est mon petit bijoux en or, c'est mon bijoux qui habille mon coeur de sourires. 


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(pas) beauWed, 03 Nov 2010 20:04:00 +0100Wed, 03 Nov 2010 20:04:00 +0100http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/pas-beau-3055329.htmlpitcha  Pourtant, plus loin, j'en ai vu des choses belles, des maisons arc-en-ciel, des horizons sans fin et des paysages où la terre se confond avec la mer . Il faut voler au dessus des montagnes pour voir ça. Il faut se laisser accueillir par les nuages et retomber de l'autre côté. 
Je voudrais y retourner, me droguer de beau pour revenir et ne plus voir le gris. Le moche deviendrait alors invisible puisque je serais overdoosée de beau.  
J'y retournerais, le beau ça se consomme sans modération. 






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dessiner son sourireSat, 26 Jun 2010 23:54:00 +0200Sat, 26 Jun 2010 23:54:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/dessiner-son-sourire-3012676.htmlpitcha J'aime bien lui envoyer des textos comme ça, quand je sais qu'il ne pourra pas vraiment les lire, que ce n'est pas vraiment le moment. Mais je l'imagine, sortir discrètement son portable de sa poche, se pencher un peu, appuyer sur les touches rapidement, se tromper, lire mon message et sourire. Un sourire petit, doux, tendre. Un sourire juste pour moi même si je ne suis pas là. Peut-être qu'il ne le lira pas, ou plus tard, peut-être même qu'il ne sourira même pas. Mais j'aime bien m'imaginer cette scène quand  je lui envoie mes petits mots de fille amoureuse. J'aime bien dessiner son sourire tendre dans mes pensées, y croire. Il est tellement beau lorsqu'il sourit. ]]>Crier, pleurer, danserSat, 26 Jun 2010 23:39:00 +0200Sat, 26 Jun 2010 23:39:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/crier-pleurer-danser-3012668.htmlpitcha

Parfois, j'ai envie de crier. De crier et de tout dire, de tout sortir d'un coup, de tenir le sac à l'envers pour que tout tombe en fracas sur le sol et qu'il ne reste plus rien. Rien. Mais j'aurais l'air ridicule à crier comme ça avec ma petite voix aigue. Ca ne ressemblerait à rien. Personne ne comprendrait. On entendrait un petit couinement. Les gens tendraient l'oreille. Puis ne comprenant pas d'où vient le son, ils retourneraient à leurs occupations. Et moi, je  finirai étouffer de rage. Alors, je ne crie pas. 

Quand j'étais petite, quand je ne pouvais pas encore faire le tour de ma maman avec mes deux bras, je criais souvent dans ma tête. J'inventais des discours contre toutes les injustices que j'avais vues dans la journée. Surtout contre mon père. J'imaginais dire mes petits discours devant une foule entière qui m'écoutait attentivement. Je n'ai jamais eu une foule qui m'écoutait attentivement. Je n'ai jamais su faire en sorte que plus de deux personnes m'écoutent en même temps. Je ne sais pas, je ne dois pas être douée pour parler en public. Je ne dois pas savoir rendre les choses intéressantes. C'est un don. Je ne l'ai pas. Je ne pourrai jamais présenter le journal de 20h. 

Je criais très fort dans ma tête mes discours pour que toute ma foule imaginaire entende, pour que personne ne rate une miette de mes belles paroles. Je devais croire que si je criais assez fort ça viendrait jusqu'aux oreilles de mon père. J'ai pas du crier assez fort puisqu'il n'a jamais changé. 

Aujourd'hui, je continue à me produire parfois devant ma foule, mais c'est plus rare, il y a moins de monde qui vient m'écouter. J'ai arrêté de croire que mes paroles changeaient quelque chose. J'ai peut être appris à me battre à haute voix. Je ne crie plus mes discours dans ma tête. Je ne crie plus du tout même. Parfois, j'étouffe de rage, mais je parle, j'explique. J'essaye. C'est peut être ça grandir. C'est peut être quand on peut faire le tour de sa maman avec ses deux bras et qu'on a plus besoin de crier fort dans sa tête pour lutter contre ce qui nous fait mal. 



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Le fait du princeMon, 14 Jun 2010 12:00:00 +0200Mon, 14 Jun 2010 12:00:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/le-fait-du-prince-3007851.htmlpitcha       "La liberté ne peut s'embarrasser de suspicion. Celui qui a décidé d'être libre ne peut avoir de ces pensées mesquines, tatillonnes, comptables, pourquoi a-t-il dit ça et non ceci, etc. Je voulais vivre à grandes enjambées, m'exalter d'exister." http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/images/lefaitduprince.jpg


Le fait du prince
par Amélie Nothomb

 
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Le héros de la danseuseThu, 10 Jun 2010 23:33:00 +0200Thu, 10 Jun 2010 23:33:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/le-heros-de-la-danseuse-3006518.htmlpitcha

 

C'est fou quand y pense.  Une folie sans nom et son corps dans mon corps. Moi, je ne croyais en rien et surtout pas en l'amour. Lui, il croyait en tout et un peu en moi. Il faut croire un peu en moi pour me relever de la boue comme il l'a fait. J'étais une pleurnicheuse. Une de ses filles qui ne se remettent pas de leurs bobos sans qu'on la soigne longuement, qu'on lui explique que ce n'est pas grave, qu'on va mettre un pansement et que demain tout cela sera oublié. Mais, il faut dire aussi que le bobo, il était assez énorme. Un de ses bobos qui vous marque une vie. Il me faudrait les sept vies entières d'un chat pour oublier. Le pansement ne suffira pas. Mais lui, avec ses bras forts, il a poussé les sept vies d'un coup d'avant bras musclé. Il leur a fait peur à toutes ces vies et au pansement. Il m'a pris par la main et m'a amené loin de tous ces trucs pour pleurnicheuse. Il m'a amené beaucoup plus loin. Tellement loin que je ne me souviens plus du chemin. Si un jour l'envie me reprenait de retourner à mes bobos, je ne pourrais même pas. Le matin après qu'il ait flanqué une rouste au pansement, je me suis réveillée dans ses bras forts et au bout de ses avants bras musclés, il y avait des mains. Des mains d'homme. C'était les mains de mon héros. Je les ai prises, je les ai observées pour vérifier qu'elles étaient aussi belles que ce que je croyais, puis je les ai embrassées pour les sentir. Ca m'a tellement plu que j'ai mis sa main dans la mienne et je ne l'ai plus jamais lâchée. Cela fait deux ans que je suis accrochée à sa main et je m'en porte très bien. Mon héros, ce n’est pas un héros comme les autres. Il ne sauve pas la planète, il n'a pas des supers-pouvoirs de super héros. Il est seulement lui et ça lui va tellement bien. Le matin, il me sourit et c'est comme si le soleil venait avec nous dans le lit tellement ça me réchauffe le cœur. Puis après, on parle. On parle des choses les plus quelconques de la vie. Mais on est bien. On s'en fout. On est tous les deux avec le soleil. Souvent, on se regarde dans les yeux sans rien dire. Si quelqu'un nous regardait par la fenêtre, il se dirait qu'on se parle d'amour par les yeux. Remarque, l'amour ça passe par là, par les yeux. Parfois, il m'énerve parce que je l'aime trop. C'est usant d'aimer sans limite. C'est comme si les jours n'avaient pas de fin. Vous imaginez. On se lèverait le matin, mais on ne serait pas quand est-ce qu'on a le droit d'aller se coucher. On ne nous aurait pas prévenus de la fin. Lui, je l'aime comme ça. Je l'aime aujourd'hui d'une passion déraisonnable et je suis condamnée, sans peine de sureté, à l'aimer encore plus. Mais c'est une jolie punition. C'est mieux que d'être une pleurnicheuse. Ce que j'adore, c'est quand il me soulève délicatement les cheveux qui tombent sur mon front et qu'il m'embrasse. Un baiser chaud et rassurant sur le front. C'est étrange, dans ces moments, je me sens petite fille mais en même temps terriblement femme. Une passion déraisonnable, je vous dis. Mais il n'y a pas de raison dans l'amour disait le poète. On fait des projets aussi. Plein de projets de toutes les formes. Même des projets irréalisables. On le sait mais on les fait quand même. On a déjà été condamné de toute façon. On fait plein de voyages aussi. Des vrais, pas dans nos têtes. Avant, j'étais une pleurnicheuse qu'avait peur de l'avion. Aujourd'hui, j'ai toujours peur de l'avion, mais comme j'ai sa main dans la mienne, j'oublie que j'ai peur. La pleurnicheuse n'a qu’à aller pleurnicher ailleurs. Quand je voyage avec lui je ne sais pas si c'est les paysages que je trouve beaux où si c'est les paysages avec lui qui me tient par la taille qui me plaisent tant. Ca doit être un peu des deux. Parfois, il me fait tournoyer tout autour de lui, tellement que l'horizon disparait. Et moi, je me prends pour une princesse dans ces moments là.  Les journées avec lui c'est comme des cadeaux à moitié déballés. Il y a toujours un moment où il dit, où il fait quelque chose qui me surprend, qui m'amuse, qui me touche. Un truc qui me chamboule toute entière et me renverse la tête comme une pièce de puzzle pas à sa place. Un truc qui me fait dire à chaque fois en secret dans mon cœur qu'il a colorié de toutes les couleurs "lui, je le veux pour cette vie entière et pour toutes les prochaines".

 

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Le mec de la tombe d'à côtéThu, 10 Jun 2010 22:32:00 +0200Thu, 10 Jun 2010 22:32:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/le-mec-de-la-tombe-d-a-cote-3006499.htmlpitcha "Je sais pertinemment que ce n'est pas de la Poésie que j'écris. J'essai simplement de saisir l'existence en images. Je le fais pratiquement tous les jours, un peu comme d'autres dressent des listes de choses à faire pour agencer leur quotidien. Personne n'aura jamais à lire mes vers - pas plus que je ne raconte mes rêves aux gens. A chacun sa méthode pour appréhender la vie." 

Le mec de la tombe d'à côté par Katarina Mazetti. 

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D'un pas différentThu, 10 Jun 2010 11:09:00 +0200Thu, 10 Jun 2010 11:09:00 +0200http://des-yeux-plein-les-etoiles.cowblog.fr/d-un-pas-different-3006270.htmlpitcha Il s'est installé juste à côté de moi. Il n'y avait plus de place sur le banc à première vue. Mais lui, il en a trouvé une. Il est arrivé en boitant. Les gens se sont écartés, faisant de la place. A sa démarche et à ses habits, on pouvait deviner qu'il était différent. Ce n'est pas qu'il paraissait fou. Il était juste différent. Il s'est assis à côté de moi et a ouvert un journal. Il s'est alors mis à me parler. Il m'a montré la photo d'un homme dans le journal. Au-dessus du visage de cet inconnu qu'il me désignait, il y avait écrit en caractères gras "Personnalité du jour". C'est là que l'homme différent m'a expliqué que la vedette du jour était le premier à avoir gravit l'Himalaya, qu'aujourd'hui il était très vieux et qu'il avait eu les pieds gelés par son ascension. Il parlait vite et fort. Les phrases n'avaient pas de lien entre elles. Mais j'ai compris que cet inconnu du journal était quelqu'un qui avait fait quelque chose d'impressionant, quelque chose de fou. Il avait grimpé l'Himalaya et il était le premier à l'avoir fait. L'homme différent me le répétait encore une fois. Il m'a alors demandé : "Vous ne trouvez pas cela extraordinaire ?". On aurait dit un enfant qui essayait de comprendre le monde et qui avait besoin de mon avis. Mon avis à moi. Je n'ai pas l'habitude que l'on me demande mon avis. J'ai répondu bêtement avec un sourire de bienvaillance "Oui, c'est extraordinaire". J'aurais voulu lui poser des questions, lui demander le nom de cet inconnu du journal, en quelle année il avait apprivoisé l'Himalaya ?. J'aurais voulu lui dire que malgré les sourcils froncés des gens autour de nous, moi il ne me dérangeait pas. Il était différent. Je voulais lui faire comprendre que je m'en fichais de sa différence. Mais je n'ai rien dit. Son bus est alors arrivé. Il s'est levé rapidement malgré sa jambe folle et il m'a lancé gentiment "Que Dieu vous garde". J'ai simplement dit "Merci". Puis cette phrase m'a fait sourire lorsque j'ai vu les portes du bus se refermer et emmener avec lui l'homme différent que je ne reverrai jamais. Je ne sais pas si Dieu existe, mais cette petite phrase, je l'ai prise comme un cadeau, il me souhaitait du bien pour la suite. J'ai souri encore une fois. J'ai alors regardé autour de moi. Les gens souriaient aussi en me regardant. Mais d'un sourire tout autre. Un sourire moqueur. Ils semblaient attendre que je secoue la tête et que je leur disent "On est dérangé sans cesse par n'importe qui aujourd'hui !". Non, je ne voulais pas approuver leurs sourires mesquins. Je me suis levée et j'ai marché. Je ne prendrai pas le bus aujourd'hui. Je marcherais en pensant à l'Himalaya et à cet homme différent qui m'a instruit d'une chose que je ne savais pas en me levant ce matin. 

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