des-yeux-plein-les-etoiles

Si c'était à refaire, je le danserais.

Jeudi 10 juin 2010 à 23:33

 

 

C'est fou quand y pense.  Une folie sans nom et son corps dans mon corps. Moi, je ne croyais en rien et surtout pas en l'amour. Lui, il croyait en tout et un peu en moi. Il faut croire un peu en moi pour me relever de la boue comme il l'a fait. J'étais une pleurnicheuse. Une de ses filles qui ne se remettent pas de leurs bobos sans qu'on la soigne longuement, qu'on lui explique que ce n'est pas grave, qu'on va mettre un pansement et que demain tout cela sera oublié. Mais, il faut dire aussi que le bobo, il était assez énorme. Un de ses bobos qui vous marque une vie. Il me faudrait les sept vies entières d'un chat pour oublier. Le pansement ne suffira pas. Mais lui, avec ses bras forts, il a poussé les sept vies d'un coup d'avant bras musclé. Il leur a fait peur à toutes ces vies et au pansement. Il m'a pris par la main et m'a amené loin de tous ces trucs pour pleurnicheuse. Il m'a amené beaucoup plus loin. Tellement loin que je ne me souviens plus du chemin. Si un jour l'envie me reprenait de retourner à mes bobos, je ne pourrais même pas. Le matin après qu'il ait flanqué une rouste au pansement, je me suis réveillée dans ses bras forts et au bout de ses avants bras musclés, il y avait des mains. Des mains d'homme. C'était les mains de mon héros. Je les ai prises, je les ai observées pour vérifier qu'elles étaient aussi belles que ce que je croyais, puis je les ai embrassées pour les sentir. Ca m'a tellement plu que j'ai mis sa main dans la mienne et je ne l'ai plus jamais lâchée. Cela fait deux ans que je suis accrochée à sa main et je m'en porte très bien. Mon héros, ce n’est pas un héros comme les autres. Il ne sauve pas la planète, il n'a pas des supers-pouvoirs de super héros. Il est seulement lui et ça lui va tellement bien. Le matin, il me sourit et c'est comme si le soleil venait avec nous dans le lit tellement ça me réchauffe le cœur. Puis après, on parle. On parle des choses les plus quelconques de la vie. Mais on est bien. On s'en fout. On est tous les deux avec le soleil. Souvent, on se regarde dans les yeux sans rien dire. Si quelqu'un nous regardait par la fenêtre, il se dirait qu'on se parle d'amour par les yeux. Remarque, l'amour ça passe par là, par les yeux. Parfois, il m'énerve parce que je l'aime trop. C'est usant d'aimer sans limite. C'est comme si les jours n'avaient pas de fin. Vous imaginez. On se lèverait le matin, mais on ne serait pas quand est-ce qu'on a le droit d'aller se coucher. On ne nous aurait pas prévenus de la fin. Lui, je l'aime comme ça. Je l'aime aujourd'hui d'une passion déraisonnable et je suis condamnée, sans peine de sureté, à l'aimer encore plus. Mais c'est une jolie punition. C'est mieux que d'être une pleurnicheuse. Ce que j'adore, c'est quand il me soulève délicatement les cheveux qui tombent sur mon front et qu'il m'embrasse. Un baiser chaud et rassurant sur le front. C'est étrange, dans ces moments, je me sens petite fille mais en même temps terriblement femme. Une passion déraisonnable, je vous dis. Mais il n'y a pas de raison dans l'amour disait le poète. On fait des projets aussi. Plein de projets de toutes les formes. Même des projets irréalisables. On le sait mais on les fait quand même. On a déjà été condamné de toute façon. On fait plein de voyages aussi. Des vrais, pas dans nos têtes. Avant, j'étais une pleurnicheuse qu'avait peur de l'avion. Aujourd'hui, j'ai toujours peur de l'avion, mais comme j'ai sa main dans la mienne, j'oublie que j'ai peur. La pleurnicheuse n'a qu’à aller pleurnicher ailleurs. Quand je voyage avec lui je ne sais pas si c'est les paysages que je trouve beaux où si c'est les paysages avec lui qui me tient par la taille qui me plaisent tant. Ca doit être un peu des deux. Parfois, il me fait tournoyer tout autour de lui, tellement que l'horizon disparait. Et moi, je me prends pour une princesse dans ces moments là.  Les journées avec lui c'est comme des cadeaux à moitié déballés. Il y a toujours un moment où il dit, où il fait quelque chose qui me surprend, qui m'amuse, qui me touche. Un truc qui me chamboule toute entière et me renverse la tête comme une pièce de puzzle pas à sa place. Un truc qui me fait dire à chaque fois en secret dans mon cœur qu'il a colorié de toutes les couleurs "lui, je le veux pour cette vie entière et pour toutes les prochaines".

 

Par a-lombre-de-vos-sourires le Lundi 14 juin 2010 à 14:37
"Les journées avec lui c'est comme des cadeaux à moitié déballés. Il y a toujours un moment où il dit, où il fait quelque chose qui me surprend, qui m'amuse, qui me touche. Un truc qui me chamboule toute entière et me renverse la tête comme une pièce de puzzle pas à sa place."

Ce bout-là il me fait tournicoter le cœur. La vie devrait toujours être un cadeau à moitié déballé.
 

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